Les nageurs sauveteurs, jamais sans leur équipement !

À comp­ter du mois de juin, les nageurs sauve­teurs de la SNSM vont être déployés sur les plages du litto­ral pour assu­rer la sécu­rité des esti­vants. Afin d’ac­com­plir ces missions de préven­tion, de surveillance et de sauve­tage sur les plages, ils disposent d’une pano­plie d’ac­ces­soires. Quels sont-ils et à quoi servent-ils ? Passons-les en revue pour vous aider à comprendre leur utilité.

Une nageur sauveteur
© Maxime Huriez

Une tenue orange bien visible

Pour être vus de tous, dès qu’ils sont en service, les nageurs sauve­teurs s’ha­billent avec leur tenue orange, sous laquelle ils portent géné­ra­le­ment un maillot de bain. En fonc­tion des tempé­ra­tures, ils disposent d’un tee-shirt, d’un short gris, d’un tee-shirt Lycra®, d’un coupe-vent et même d’une polaire. En surveillance, ils privi­lé­gient le tee-shirt Lycra® ou alors la combi­nai­son Néoprène® s’il fait froid ou qu’ils passent du temps à l’eau.

Chapeau de soleil

S’il est appré­cié des esti­vants, le soleil est aussi un para­mètre avec lequel les nageurs sauve­teurs doivent compo­ser. Pour surveiller dans des condi­tions opti­males sans craindre le coup de chaleur, ils s’équipent de casquettes ou bien du chapeau SNSM.

Le sifflet, la signa­li­sa­tion sonore

Sur la plage, les nageurs sauve­teurs veillent à votre sécu­rité. Le sifflet qu’ils attachent autour de leur cou en perma­nence est un moyen de commu­niquer entre eux lors des départs en inter­ven­tion et aussi d’at­ti­rer votre atten­tion en cas de danger (si vous vous éloi­gnez trop, si vous risquez de vous retrou­ver dans une baïne, etc.). Si vous enten­dez trois coups de sifflet, jetez un coup de d’œil au poste de secours : c’est le signal indiquant que le drapeau est baissé, que la surveillance est termi­née ou inter­rom­pue (en raison d’une inter­ven­tion, par exemple).

Un sauveteur prêt de la mer qui des palmes dans ses mains
© Maxime Huriez

Des lunettes de soleil

Elles peuvent être perçues comme une coquet­te­rie ; pour­tant, les lunettes sont indis­pen­sables pour assu­rer une bonne surveillance. La réver­bé­ra­tion du soleil est telle qu’elle peut être un obstacle pour bien distin­guer les baigneurs dans une zone de bains, par exemple. C’est pourquoi les sauve­teurs ont constam­ment leurs lunettes de soleil sur le nez.

Les palmes

Toujours à portée de main, les palmes servent aux nageurs sauve­teurs afin d’évo­luer rapi­de­ment dans l’eau en cas de sauve­tage et d’af­fron­ter plus faci­le­ment les phéno­mènes natu­rels (vagues, courants). Longues ou courtes, chaque sauve­teur choi­sit les palmes qui lui conviennent le mieux.

La VHF

Enrou­lée autour des épaules ou fixée au harnais, la radio VHF est un outil de commu­ni­ca­tion indis­pen­sable en surveillance. Elle permet aux nageurs sauve­teurs de rendre compte d’une situa­tion et d’in­for­mer leurs coéqui­piers du dérou­le­ment d’une inter­ven­tion. En embar­ca­tion, elle est un précieux outil pour rester en contact et s’as­su­rer que tout se passe de manière opti­male.

La montre

Tout au long de la jour­née de surveillance, les sauve­teurs se relaient à diffé­rents postes de surveillance, qui sont défi­nis selon l’af­fluence et la typo­lo­gie de la plage : la vigie, la chaise haute, en lame (au bord de l’eau), en embar­ca­tion, en planche de sauve­ta­ge… Pour se synchro­ni­ser dans les rota­tions de poste, la montre est essen­tielle. En inter­ven­tion, elle est aussi très impor­tante pour réali­ser les bilans secou­ristes et se souve­nir de la chro­no­lo­gie de l’in­ter­ven­tion, qu’il faudra ensuite consi­gner dans la main courante. 

Deux sauveteurs sur un scooter
© Maxime Huriez

Les équi­pe­ments de protec­tion indi­vi­duelle

Avant de monter sur une embar­ca­tion, les sauve­teurs s’équipent de leur EPI (équi­pe­ment de protec­tion indi­vi­duelle). Les casques et les gilets garan­tissent leur sécu­rité. Quelques secondes suffisent pour ajus­ter les équi­pe­ments avant de partir en inter­ven­tion.

Une sauveteuse avec un rescue tube
© Maxime Huriez

Le rescue tube

Appelé aussi « la frite », le rescue tube est un outil en mousse de couleur jaune, que les nageurs sauve­teurs déploient et enfilent autour d’eux à l’aide d’une sangle. Léger, il sert de support pour rame­ner une ou plusieurs victimes sur le sable. 

Article rédigé par Julia Tour­neur, diffusé dans le maga­zine Sauve­tage n°160 (2ème trimestre 2022)